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Illusion, perception, mémoire : quand le cerveau se trompe

Je vous propose une immersion dans ce monde fascinant que sont les illusions. Qu'est-ce qu'une illusion ? C'est une perception erronée de la réalité. Il y a évidemment plusieurs formes d'illusions mais, ce qu'il y a d'intéressant dans leur étude, ce sont nos limites perceptives. Nous faisons confiance à nos sens : ce que nous voyons, ce que nous entendons etc... Et nous percevons comme vrai ce que nous captons avec nos 5 sens. Or la réalité n'est pas toujours aussi simple. Parfois, il faut savoir prendre de la distance, faire appel à son esprit critique et prendre de la hauteur pour ne pas commettre d'erreur. 
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Le rôle premier de votre mémoire de travail

Un élément important que vous devez comprendre par rapport à la mémoire, c'est que son rôle principal est avant tout de vivre l'instant présent. Vous avez réellement, pour simplifier, deux types de mémoire. La première est une mémoire à court terme qu'on appelle mémoire de travail. Son rôle, comme son nom l'indique, sert à travailler. C'est une mémoire dite immédiate : elle traite les informations dans l'instant. L'autre forme de mémoire est la mémoire dite à long terme dans laquelle sont stockés vos souvenirs permanents. On l'appelle aussi mémoire implicite : c'est la mémoire du par cœur. C'est une mémoire automatique.
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Les plaintes mnésiques ou les problèmes de mémoire

Dans les formations et conférences que j'anime, une question brûle les lèvres de certains participants : "est-ce que je suis atteint d'Alzheimer ?" Soyons clair : je ne suis ni médecin, ni neurologue et encore moins voyant : les cours et les méthodes que j'enseigne et que je diffuse n'ont aucune portée thérapeutique. Pour la simple et bonne raison qu'il n'existe pas à ce jour de traitement pour soigner la maladie d'Alzheimer. Mon rôle est de diffuser, vulgariser, mettre à disposition du grand public des données souvent abstraites. Afin de les rendre pratiques. Cela implique bien évidemment d'être informé et même formé. Mais en aucun cas une méthode pour la mémoire, quelle qu'elle soit, ne pourra être la solution face à des maladies neurodégénératives de type Alzheimer. Tout ce que je peux faire, c'est bien évidemment vous expliquer ce qu'est cette maladie et, le cas échéant, vous orienter vers un spécialiste qui sera plus à même de répondre à toutes les questions que vous vous posez.
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Mémoriser des chiffres, des nombres, des dates

Souvent, les gens s'adressent à moi en me demandant si je ne connais pas une méthode (miraculeuse de préférence) pour mémoriser les nombres, les dates d'anniversaire, les numéros de téléphone etc. Je leur réponds toujours par l'affirmative.

Le seul problème, c'est que s'il existe effectivement des trucs pour mémoriser tous les chiffres ou nombres qu'on veut, ils demandent en retour un minimum de travail. Parce qu'on ne mémorise pas un chiffre ou un nombre de la même façon qu'une liste de courses.

Un nombre, un chiffre, n'est pas palpable et ne représente qu'une quantité. Ce n'est pas une chose et encore moins une personne. Si je vous donne le nombre 69812365, il vous faudra un peu plus de temps pour le mémoriser que le mot « fauteuil », par exemple, qui comporte pourtant 8 lettres, quand notre nombre comporte 8 chiffres. Le problème, c'est qu'une suite de lettres représente normalement un concept, une idée, alors qu'une suite de chiffres ne représente qu'un nombre... souvent abstrait. L'enjeu se situe donc au niveau de la clarification.
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Les Autistes Savants : un problème de synesthésie ?

Si vous avez déjà vu le film Rain Man, vous vous souvenez sans doute de cette séquence où Dustin Hoffman compte instantanément des allumettes tombées par terre. Son personnage, inspiré de l'autiste savant Kim Peek, a permis à l'époque au monde entier de découvrir l'existence de personnes atteintes de ce qu'on appelle le Syndrome d'Asperger.

En deux mots, le syndrome d'Asperger, du nom de son découvreur, caractérise des personnes capables de développer une compétence très pointue dans un domaine souvent réservé. Ce syndrome est un trouble du comportement apparenté à une certaine forme d'autisme.

Dans le cadre de mes formations sur la mémoire, il n'est pas rare qu'on m'interpelle sur le sujet. Peut-on, nous aussi, développer de telles capacités mnésiques et intellectuelles ? Rien n'est impossible, mais c'est un peu plus complexe qu'il n'y paraît.

Une mémoire étonnante... mais spécialisée

Il faut bien prendre conscience que les autistes savants présentent très souvent des troubles du comportement : hypersensibles, ils n'aiment pas, par exemple, les environnements trop bruyants. Ils sont pour la plupart incapables de comprendre le second degré. Déchiffrer une émotion leur semble impossible. Certains développent et entretiennent des Troubles Obsessionnels du Comportement (TOC).
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Le Camp des Milles : un devoir de mémoire collective

Dans le cadre d'une intervention, cette fois pour le réseau APM, j'ai eu la chance de visiter le Camp des Milles, situé près de Aix-en-Provence. Cette journée était l'occasion d'aborder une forme de mémoire, collective, impliquée dans le développement de soi : c'est par l'intégration de connaissances que vous développez votre personnalité toute votre vie. L'intérêt d'une telle démarche est d'associer le contexte (le lieu) et le savoir.
Au-delà du lieu, c'est toute une réflexion qui est proposée au visiteur : comment expliquer que des êtres humains organisent des génocides ? Quels mécanismes psychologiques permettent de convaincre une majorité de personnes d'adhérer au principe même du génocide ? Comment éviter que ça se reproduise ?
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De la charge mentale à l'écologie cognitive

Une des problématiques modernes de la mémoire - et de la cognition toute entière - est ce qu'on appelle la charge mentale. Nous sommes dans une société de sur sollicitation. Vous êtes bombardé d'informations toute la journée : la publicité, les emails, les SMS, la télévision, Internet et bien évidemment dans le cadre de vos différents échanges physiques. Et quoique notre cerveau puisse être ultra efficace, il a quand même des limites. Non pas vraiment en masse de stockage : a priori, on peut apprendre et emmagasiner des informations toute la vie, c'est une bonne nouvelle. Mais plutôt dans le traitement immédiat des données. Votre mémoire dite de travail, celle qui gère l'instant présent, est limitée à un certain nombre d'informations : environ 4, parfois plus. On parle d'une moyenne de 7 : l'empan mnésique.
Qu'est-ce que ça signifie ? Qu'au-delà de cette limite, votre mémoire immédiate sature. Le traitement de l'information devient inefficace, voire nul. Il est donc inutile, voire malsain de chercher à faire plusieurs choses à la fois. L'enjeu est donc de bien s'organiser, de faire des choix et de travailler sur ce que mon ami chercheur Gaël Allain appelle l'écologie cognitive.
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Voyager pour entretenir sa mémoire

J'ai la chance de voyager un peu partout en France et dans le monde pour animer mes conférences. Et, à chaque fois, j'adore revenir avec de nouvelles connaissances. Je suis satisfait dès que je rentre avec une notion.
Cette pratique n'est pas anodine : parmi toutes les stratégies du quotidien que vous pouvez mettre en œuvre pour entretenir et optimiser votre mémoire, celle liée aux rencontres fait partie des meilleures. Attention, quand je parle de rencontres, j'entends : culturelles, sociales etc. C'est un fait : votre mémoire se porte mieux quand vous la stimulez par la nouveauté. Sortir de sa zone de confort, tenter de nouvelles "aventures", planifier, s'organiser, se débrouiller : on retrouve tout ça dans le voyage. Je me souviens d'ailleurs de mon tout premier. C'était en 1995 et j'étais déjà "vieux" puisque j'avais 21 ans.
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Si vous avez raté le Congrès de la Mémoire : le compte rendu !

C'était ce week-end, à Paris, ou plutôt au théâtre La Générale de Montreuil que le premier Congrès de la Mémoire a eu lieu. Une centaine de personnes s'est ainsi donnée rendez-vous dans cet endroit atypique, vestige d'une ancienne usine, pour participer à l'événement.
Il y a plus de 20 ans maintenant que j'ai découvert cette passion pour l'art de la mémoire, de la perception, l'attention. Chaque année vous êtes des milliers à me croiser, en présentiel ou par le biais de ce site web et il y a un moment que l'organisation d'un tel événement me trottait dans la tête. Issu moi-même du milieu événementiel, la première idée était que ça ne pouvait que se passer dans un théâtre. Avec mes amis Nicolas Lisiak et Cyril Maitre, co-organisateurs de cette première journée, nous nous sommes mis en quête d'une scène et c'est La Générale, une école aux métiers du théâtre, de la vidéo, qui a retenu notre attention.

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